Étant donné que Caroline n’a pas roulé depuis plusieurs mois, le contrôle technique a expiré.
J’ai pris directement rendez-vous au centre, sans passer par la case garage. Pour bénéficier d’une réduction, j’en ai choisi un à environ 20 à 25 minutes de route de chez moi.
Arrivée sur place, dans une rue près du site du contrôle, la voiture cale : impossible de la redémarrer. J’ai un peu d’avance, j’attends … En venant, j’ai remarqué que les freins ne répondaient pas toujours très bien. Je prends note pour plus tard, en croisant les doigts pour que le contrôle ne soit pas refusé.
Après un moment à attendre que le moteur refroidisse, elle redémarre.
Le contrôleur fait quelques vérifications, et la voiture monte sur le pont. J’en profite pour aller voir de plus près, ça faisait longtemps.
Là, il me dit qu’il y a une fuite d’huile sous le moteur (le dessous est en effet très encrassé), qu’il y a aussi un trou dans la carrosserie en bas du passage de roue côté conducteur (à l’avant), sans parler des freins qui ne fonctionnent plus à l’arrière côté droit … oups ! 🙁
3 défauts majeurs qui nécessitent une réparation et une contre-visite.
Je m’occupe d’abord de la « fuite d’huile » : il n’y a aucune tâche au sol dans le garage où la voiture est garée, je pense que ce qui est pris pour une fuite d’huile est plus du cambouis. Je prévois de faire la vidange au-dessus d’une fosse, ce qui permettra aussi de nettoyer le dessous du moteur. Les Coccinelle sont réputées pour perdre un peu d’huile, j’aurais dû nettoyer avant le contrôle.
Ensuite, je me renseigne auprès d’une copine métallière, Simone, qui possédait une Coccinelle il y a très longtemps, et qui a maintenant un T1 des années 80. Elle me répond que c’est souvent compliqué pour les carrossiers de s’occuper de ces petites réparations, et me propose de s’en charger elle-même ! Top ! Rendez-vous est pris.
Elle rebouche donc le trou, et heureusement n’a trouvé aucune mauvaise surprise (on n’est pas loin des longerons).
Il ne reste plus qu’à trouver la cause du défaut de frein. Je fais appel à une connaissance, Stéphane, prof de mécanique qui connait très bien les Coccinelle. Il me donne rendez-vous dans un garage où il travaille sur des projets perso. Démontage de la roue (l’écrou de moyeu en taille 36 est serré à bloc et nécessite une clé à choc). On fait quelques tests : le cylindre de roue est complètement grippé et ne fonctionne plus du tout. Vu le faible coût de la pièce (environ 12€), ça ne vaut pas le coup d’essayer de le réparer. Je vais donc les commander pour qu’il me les installe. On remonte donc la roue, et je rentre chez moi.
Nous sommes fin juillet, Stéphane part en vacances à la fin de la semaine jusque fin août. En temps normal, les pièces, disponibles, peuvent être livrées rapidement, mais nous sommes seulement 2 mois après la fin du confinement, les tournées de livraison sont encore perturbées. Je croise les doigts pour les recevoir au plus tard vendredi matin.
Vendredi arrive, je vérifie mes messages : pas de passage du livreur, « en cours de livraison »… Dépitée, j’appelle Stéphane le vendredi midi pour lui dire que je n’ai pas reçu le colis, et surtout je ne sais pas trop comment je vais ensuite me débrouiller pour faire les réparations avent le 24 août, date d’expiration du délai de réparations pour la contre-visite …
Par acquis de conscience, en début d’après-midi je vais vérifier ma boîte aux lettres : le colis a été déposé, je n’avais pas reçu l’info … Arghhh !!! Je rappelle Stéphane, malheureusement il n’est plus au garage et est parti. Snif !
L’expérience du trou dans le passage de roue me fait réfléchir pour éviter que d’autres points de rouille ne se transforment également en trous. En attendant que j’aie le budget pour complètement la refaire, je peux déjà m’occuper de ces quelques points en préventif.
Mi-août, j’ai contacté un ancien collègue de Simone qui est carrossier de métier et qui adore
les vieilles voitures. Je le rencontre, il est d’accord pour s’occuper des endroits les plus abîmés, au fur et à mesure. Il n’a pas de garage, fait ses réparations dehors, il faut donc que je m’en occupe avant l’hiver. Il me dit également qu’il peut changer les cylindres de roue. Super !
Comble de malchance, l’avant-veille du rendez-vous pour faire cette réparation (et seulement 3 jours avant la contre-visite du contrôle technique), il m’annonce qu’il s’est fait une entorse du genou, et est donc hors jeu pour plusieurs semaines…
Dépitée, je fais donc une croix sur la contre-visite et annule le rendez-vous …
Ce n’est que partie remise, je laisse passer la rentrée avant de m’y remettre.